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Le Gris d’Afrique et la Cites

8 décembre 2016

Depuis quelques temps les propriétaires et éleveurs de perroquets gris d’Afriques sentent la menace de la CITES et de son annexe I planer sur leurs têtes.  Mais qu’en est-il vraiment ? Qu’est-ce que la CITES et son annexe I ?
 
Qu’est-ce que la CITES ?
 
CITES est l’acronyme pour Convention sur le commerce International des Espèces de faune et de flore Sauvages menacées d’extinction appelé également la Convention de Washington.  Il s’agit d’un accord international entre États.  Le but de CITES est de veiller à ce que le commerce international des spécimens d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent.
 
Et l’annexe I ?
 

Les espèces inscrites à l’Annexe I sont celles qui sont les plus menacées par le commerce internationale parmi  toutes les espèces animales et végétales couvertes par la CITES.  Étant menacées d’extinction, la CITES interdit le commerce international de leurs spécimens sauf lorsque l’importation n’est pas à des fins commerciales mais, par exemple, à des fins de possession personnelle ou de recherche scientifique. Dans ces cas exceptionnels, les transactions peuvent avoir lieu à condition d’être autorisées par le biais de la délivrance d’un permis d’importation et d’un permis d’exportation (ou d’un certificat de réexportation). 

Nos gris d’Afrique la dedans ?
 
Revenons à nos gris d’Afrique.  Ceux-ci seront inclus à l’annexe I de CITES  à partir du 2 janvier 2017.  Cela signifie que les conditions pour voyager ou sortir avec ces perroquets hors du Canada seront plus strictes.  Nous aurons besoin de fournir beaucoup plus d’information pour obtenir les autorisations.
 

Pour les éleveurs, il faudra conserver des dossiers complets au sujet des parents et bébés.   Les dossiers devront préciser l’origine, les dates de naissance, les arbres généalogiques etc.  Vous devrez également conserver les reçus pour achat et ventes des perroquets.  Ceci, afin de prouver que vos perroquets sont d’origine légale.  Il serait aussi fortement recommandé et encouragé d’avoir des moyens d’identification tels que des bagues ou des micro puces pour les oiseaux. Ceux-ci aide à confirmer l’origine légitime des oiseaux.

Les acheteurs de ces perroquets doivent aussi s’assurer de recevoir des documents indiquant d’où proviennent les oiseaux et montrant le transfert de propriété.
 
En conclusion, les contrôles et vérifications seront plus strictes, puisque les standards pour les espèces de l’annexe I de la CITES demandent un suivi plus approfondi.
 
Isabelle Boucher,
Avec deux ailes
 
Texte écrit avec l’aimable collaboration de Mme Lise Jubinville Chef d’unité, Politique et opérations des permis CITES / CITES Canada – Organe de gestion Gestion de la faune et affaires réglementaires / Service canadien de la faune Environnement and Climate Change Canada / Gouvernement du Canada
 
 

Une réflexion au sujet de « Le Gris d’Afrique et la Cites »

  1. […] De plus, le gris d’Afrique fait maintenant partis de l’annexe I de la Cites et est donc soumis à un contrôle encore plus serré. J’ai couvert le sujet le 8 décembre 2016 dans le Gris d’Afrique et la CITES . […]

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