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L’achat d’un oiseau

Avant d’acheter un oiseau peut importe sa taille ou le prix, il est important de s’assurer que celui-ci est en santé. Bien sur, puisque vous n’êtes pas un spécialiste de la santé aviaire et que vous ne disposez pas d’outils de prélèvement et d’appareils d’analyses pour effectuer des analyses poussées, vous ne pourrez jamais être assuré de la bonne santé de l’oiseau. Toutefois, certains signes indiquent indubitablement que l’oiseau présente des troubles de santé.Commencez par vérifier à distance le comportement de l’oiseau. Ce tient t-il en boule ? A-t-il les plumes gonflées? A-t-il des zones déplumées ? Si vous répondez oui à une de ses questions n’en faites pas l’acquisition. Il doit avoir les yeux vifs, un comportement alerte et un plumage brillant.

Ensuite approchez-vous de la cage et continuez d’observer. Les selles dans le fond de la cage sont telles normales ? Respire t-il bien? Observez également les autres oiseaux dans la même cage mais aussi dans les autres cages car les maladies et les parasites peuvent se transmettent facilement.

Regardez aussi l’état de l’habitat. La cage est-elle propre ? L’eau des oiseaux a-t-elle l’air fraiche ou est-elle plutôt souillée par les fientes des oiseaux ou des algues ? Des mauvaises conditions d’hygiène peuvent favoriser le développement de bactéries et de champignons nocifs. Ce n’est pas parce que votre oiseau semble bien aujourd’hui qu’il n’est pas déjà contaminé.

Si tout les éléments énumérés plus haut vous semblent correctes demandez à prendre l’oiseau Attention si vous n’avez jamais pris un oiseau, ce n’est pas le temps de vous aventurer, il est rare que les éleveurs ou les animaleries apprécie de devoir rattraper un oiseau. Dans ce cas, demandez plutôt au vendeur de vous le montrer en le prenant lui-même dans sa main.

Observer l’oiseau attentivement. A-t’il le cloaque propre et exempt de diarrhée ? Est-il bien en chair ou plutôt maigre et tremblant? A t-il des écoulements suspects ? Un oiseau en santé ne devrait pas avoir de fientes sur le cloaque, ne doit pas être d’une maigreur excessive et ne dois présenter d’écoulements par aucun de ses orifices.

L’examen est concluant et vous avez pris possession de votre oiseau. Lors du transport, prenez garde aux conditions extrêmes. L’hiver prévoyez une serviette avec laquelle vous enroulerez la boite de transport pour l’isoler du froid. L’été n’installez pas l’oiseau sous le soleil direct et utilisez l’air climatisé avec modération. Rendez-vous directement à la maison peut importe les conditions météo. Dans le cas ou vous auriez un trajet de quelques heures à parcourir, déposer un quartier de pomme au fond de la boite de transport. L’oiseau pourra ainsi manger et s’hydrater au besoin et le tout restera propre.

A la maison, avant d’introduire le nouvel oiseau laissez-le dans une cage à l’écart des autres pendant 30 à 40 jours pour éviter de contaminer vos oiseaux par une maladie ou des parasites qui auraient passés inaperçus. Un examen préventif chez le vétérinaire est conseillé. Quelques vendeurs offrent certaines garanties de santé en lien avec l’examen chez le vétérinaire. Renseignez-vous avant l’achat.

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La vie d’un pinson : Guide de soins et d’environnement adapté pour le nouveau propriétaire.

Ce texte n’est qu’un aperçu des éléments essentiels que tout propriétaire d’un pinson devrait connaître. J’espère que sa lecture marquera pour vous le début d’une belle aventure avec cet oiseau fascinant.

 

Espérance de vie d’un pinson

Un pinson peut vivre entre 6 et 9 ans, mais avec de bons soins, certains atteignent même 12 ans. Avant d’adopter cet oiseau, il est donc important de bien réfléchir à cet engagement à long terme.

Comportement et socialisation

Les pinsons ne sont pas des oiseaux faciles à manipuler ou à apprivoiser comme d’autres espèces. Ce sont des oiseaux d’observation qui préfèrent la compagnie de leurs congénères plutôt que celle des humains. Pour leur bien-être, il est recommandé de les garder en groupe, évitant ainsi qu’ils ne soient isolés.

Nourriture équilibrée pour pinsons

L’alimentation des pinsons se compose principalement d’un mélange de graines, mais pour couvrir tous leurs besoins nutritifs, il est essentiel de compléter leur régime avec des fruits et légumes frais. Assurez-vous de laver soigneusement ces aliments avant de les leur offrir chaque jour.

Certaines substances sont toxiques pour les pinsons : évitez le persil (surtout si les oiseaux sont exposés au soleil), les feuilles de betterave, les pommes de terre crues, les noyaux de fruits, et l’avocat, qui est trop gras pour eux. Offrir une branche de millet une fois par semaine est une bonne idée, autant pour la variété que pour le divertissement.

Accessoires et aménagement de la cage

Pour favoriser leur bien-être, ajoutez un os de seiche dans la cage, qui leur fournira un apport en calcium. Le gravier anisé est utile, mais préférez un gravier non rocheux, qui peut être plus sûr. Variez la taille et la forme des perchoirs pour préserver la santé de leurs pattes et évitez d’utiliser du papier abrasif, qui risquerait de les blesser.

Un habitat adapté

Le choix de la cage est essentiel : elle doit être suffisamment spacieuse pour permettre aux pinsons de voler. Privilégiez une cage longue plutôt qu’une cage haute, et évitez les cages rondes, peu adaptées à leurs besoins de vol.

Placez la cage dans un endroit calme, à l’abri des courants d’air, des vapeurs de cuisine et de l’humidité. En soirée, si la pièce est éclairée, recouvrez la cage d’un tissu épais pour leur permettre de se reposer sans interruption.

Hygiène et bains

Proposez à vos pinsons un bain quotidien, mais veillez à retirer l’eau dès qu’elle est sale, car ils pourraient la boire. Évitez d’ajouter des produits à l’eau du bain pour éviter tout risque.

En suivant ces recommandations, vous offrirez à vos pinsons un environnement sain et épanouissant, tout en profitant de leur compagnie pendant de nombreuses années.

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Caille de chine ou caille peinte

Origine

La caille peinte vit à l’état naturel dans le Sud-est asiatique, la péninsule indienne et la côte Est de l’Australie.

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On la retrouve dans les prairies, les zones de broussailles, les champs cultivés et les forêts. Elles vivent en petits groupes de 6-7 individus. On distingue 10 sous-espèces différentes.

Espérance de vie

Dans la nature, les cailles de chine vivent en moyenne trois ans.  En captivité, la longévité est de 6 ans.

Caractéristiques physiques

C’est un oiseau terrestre : les pattes sont fortes et les ailes courtes.

Le bec puissant sert à fouiller le sol.

La forme sauvage est à dominante brune. La caille peinte mesure en moyenne 12 cm.

Mutations

De nombreuses couleurs existent chez la caille de chine. Il existerait une dizaine de mutation de base, qui se combineraient entres elles pour donner toute une gamme de coloris.

Différenciation des sexes

La femelle est plus terne mais le principal dimorphisme sexuel reste la bavette blanche bordée de noire du mâle, qui part d’en dessous du bec pour s’étaler sur la gorge et le haut de la poitrine. Cette bavette est absente chez la femelle.

Alimentation

Omnivore, elle se nourrit principalement de graines (le mélange pour canaris est excellent) avec un apport en protéine pouvant provenir de moulé à faisan ou à poussin, de pâté aux œufs du commerce, d’œufs cuits dur ou d’insectes. Les vers de farines sont faciles à trouver en animalerie et sont peut couteux. On trouve également des pâtés aux insectes séchés dans plusieurs commerces pour animaux. On mettra également à sa disposition du gravier et de l’eau propre et fraiche. Une grappe de millet, des graines germées, quelques fruits et légumes occasionnellement viendront ajouter à son bien être.

Chant

Son chant est très varié et singulier, mais pas désagréable. Son originalité, apporte une note de fantaisie dans l’ambiance sonore de vos volières. Toutefois, si vous isolez une caille de ses congénères, surtout un mâle, il appellera alors d’un cri particulier jusqu’à retrouver un compagnon.

Logement

Prévoir une cage d’un minimum de 60 cm de longueur par 40 cm de profondeur pour deux individus. La hauteur n’est pas vraiment importante puisque la caille restera au sol. Les perchoirs sont inutiles car elle n’ira pas se percher non plus. Toutefois, si la cage n’est pas assez haute l’oiseau peut se blesser mortellement en frappant le haut de la cage lors d’un moment de panique. Si vous logez vos cailles dans une cage basse (moins de 40 cm) recouvrez le haut de votre cage d’une mousse épaisse ou choisissez un grillage souple en guise de toit.

Installer l’eau et la nourriture dans le bas de la cage. Pour leur bien être, donnez leur la possibilité de gratter le sol et de prendre des bains de terre ou de sable. Des cachettes seront également utiles.

Elles aiment également prendre un bain dans l’eau occasionnellement.

Vous pouvez installer vos cailles dans une volière occupée par des pinsons. Toutefois, prenez garde à ce qu’il n’y est pas trop d’oiseaux, car elles seraient souillées par les fientes des occupants du haut.

Reproduction

Cette espèce serait monogame. Par contre les opinions divergent et plusieurs choisissent plutôt d’installer un mâle avec 3 ou 4 femelles.  Il faudra donc observer attentivement vos futurs parents lors des premiers jours de cohabitation pour déceler toute trace d’agressivité.

La durée d’incubation est de 16 à 19 jours, les pontes sont de 7 à 9 œufs. Les femelles domestiques pondent presque toute l’année, ne s’arrêtant que deux jours entre deux séries d’œufs.

A la naissance, les poussins sont très vifs et curieux. Ils ne cessent de se promener et

d’explorer.  A quatre semaines, le plumage permet de sexer les jeunes. Ils seront aptes à se reproduire dès trois mois.

Les poussins de caille sont nidifuge. Ils s’alimentent seuls. Il est préférable de leur fournir de la moulé pour poussin écrasée très fine. Les graines et la pâtée seront rajoutées progressivement à la moulé à partir de la troisième semaine. Ils ont également besoin d’une source de chaleur artificielle ou de leur mère s’ils sont élevés naturellement.

Si vous désirez qu’elle se reproduise et couve ses œufs, une grande volière bien aménagée avec des plantations est nécessaire. Prévoir des recoins à l’abri des regards ou la femelle pourra couver tranquillement. Garder aussi en tête que le bébé caille peut se faufiler dans de minuscules espaces. Il faut donc que la volière n’est aucun espace qui permettrait à un bébé de s’échapper.

Mais même dans ces conditions, certaines femelles, nées en couveuse, aurait semble t-il perdu tout instinct de reproduction. L’incubation naturelle est rare et la plupart des éleveurs ont recours à une couveuse artificielle.

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Tourterelle rieuse ou tourterelle domestique

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Nom: Tourterelle rieuse/Tourterelle domestique (Streptopelia risoria/Streptoelia roseogrisea)

Famille: Colombidés (Proche cousine du pigeon)

Poids: 120 à 200g

Taille: 25 à 31cm

Longévité: de 5 à 40 ans, selon la nourriture donnée, les soins, etc.

Origine: Proviendrait des Streptopelia roseogrisea vivant en Afrique. Celle que l’on connaît n’existe pas à l’état sauvage, elle a entièrement été créée par l’homme.

APPARENCE

 

Plumage btourterelle3run pâle-beige sable, ventre blanc. Collier noir sur la nuque, parfois bordé de blanc. Régimes brun chocolat, et rectrices beiges et brunes aux bouts blancs, sous-caudales blanches. Queue arrondie. Pattes roses violacées. Iris rouges. Beaucoup de variantes existent: albinos, blanche, ivoire crème, clémentine poudrée, orange perlée, fauve, grise, mandarine perlée, panachée (bicolore, tricolore, etc.), tachetée (bicolore, etc.) Iris variant du rouge vif au noir tourterelle2en passant par le brun.

Chant: Ouu-CrouuuOuuuuuuu, jusqu’à une dizaine de fois d’affilé. Aussi, rire caractéristique: Ahahahahah-aaah-ahah (peut différer), quand elle éprouve de la surprise ou de la joie.

On la prend souvent à tort pour la Tourterelle Turque (Streptopelia decaocto). Cette dernière est plus grosse, possède des bordures noires sur les rectrices, et chante différemment (Coucouuuuuu-cou en 3 syllabes distinctes). Son plumage est plus gris que celui de la tourterelle rieuse.

 

ALIMENTATION

La tourterelle est un oiseau au caractère herbivore et granivore, qui aime bien les petits insectes.

Mélange de grains: Maïs, blé, divers millets, alpiste, sarrasin, dari, chenevis, gruau d’avoine, germes de blé en paillettes, levure de bière (maltée ou non). Éviter le plus possible les mélanges concassés car leurs contenus vitaminiques sont plus faibles. Comme plusieurs autres oiseaux, elles adorent et ont besoin de grains germés.

Insectes: Chenilles, vers de farine. En petites quantités, friandises ou récompenses. Doit rester une minorité de l’alimentation.

Les minéraux sont très importants: Gravier destiné aux colombidés, écailles d’huîtres, blocs de sel pour pigeons. On peut piler des coquillages et des coquilles d’œufs.

Fruits et légumes DÉNOYAUTÉS, pelées si non-bio): Carottes crues en petits morceaux, toutes les variétés de laitues et salades, feuilles de pissenlit, chicorée sauvage, ail, pommes, poires, framboises, mûres, cerises, tomates, kiwis, bananes (en très petites quantités).

Pains entiers multi grains, comme friandise.

Aliments toxiques: Persil, chocolat, café, avocat, rhubarbe, oignon, produits laitiers, pommes de terre crues, plantes d’intérieur, mets épicés ou assaisonnés, AGRUMES. Tout ce que les autres espèces d’oiseaux ne peuvent manger en général.

 

LOGEMENT

Cage, volière, dans une pièce libre, elle est à l’aise partout. Plus elle a d’espace, mieux elle se sent. Elle se sent aussi mieux en groupe que seule. Durant la saison des amours, il faut séparer les mâles qui deviennent très agressifs. Les volières doivent être adaptées pour ce type d’oiseau: Un sol cimenté et nu est préférable pour le nettoyage, et l’aération est primordiale, il faut éviter tout excès d’humidité. À noter que les volières ne sont jamais ‘trop grandes’ pour ce genre d’oiseau. Elles vivent dans leurs bulles lorsqu’elles côtoient d’autres oiseaux dans leur habitat. Elles se défendent très mal, éviter de les mettre en volière avec des espèces très agressives.

 

REPRODUCTION

Maturité sexuelle: 6 à 12 mois.

Période de reproduction: Toute l’année.

Nombre de couvée: Plus de 9 par année, limiter ce nombre à 2. Supprimer immédiatement les œufs pondus en trop.

Nid: Fournir un nid (corbeille en osier, barquette en bois), et des matériaux tels que brindilles, paille, feuilles et plumes, que les parents utiliseront comme garniture.

Ponte: 2 œufs, tout blancs, à 24h d’intervalle.

Incubation: 12 à 18 jours, les 2 parents couvent, habituellement la femelle de nuit et le mâle de jour. Ils sortiront du nid 3 semaines plus tard environ, se faisant sevrer progressivement pendant que le couple sera en train de préparer la couvée suivante.

Baguage: 8 jours, bague de 6.5mm ou inférieur, obligatoire pour compétitions.

Le mâle parade pour charmer la femelle ou impressionner d’autres mâles. Il marche en rond autour de l’autre oiseau, en s’étirant et roucoulant de toutes ses forces à chaque pas, jusqu’à ce que la femelle l’accepte comme partenaire ou que l’intrus s’en aille. Les mâles sont très agressifs en période de reproduction, et seule une femelle prête à s’accoupler pourra rester sur le territoire qu’il défend. Les couples formées sont généralement unis pour la vie, bien que certains mâles peuvent avoir des aventures extraconjugales.

Dans une volière, les nids s’accrochant à l’extérieur ne sont pas vraiment utiles car ils deviennent la propriété d’un seul et unique couple qui le défend ardemment par la suite. Il est préférable de mettre les couples en reproduction dans des cages d’élevage.

Les tourterelles s’occupent généralement très bien de leurs jeunes, il est très rare qu’il faille intervenir. Certains couples inexpérimentés délaissent parfois leurs oisillons. Il est important d’augmenter la teneur en protéines de l’alimentation lors de la période de reproduction, surtout lorsque le nourrissage des oisillons commence. Il est aussi important d’augmenter la quantité de grains germés durant cette période. Ils sont plus digestes.

Les parents tolèrent leurs oisillons sur leur territoire jusqu’à ce qu’ils aient leur plumage adulte. Les parents deviennent de plus en plus hostiles envers leurs jeunes à mesure qu’ils vieillissent. On doit les séparer car les mâles finissent par accoupler les jeunes femelles et sont rarement capables de couver 4 œufs à la fois. Les mâles peuvent se battre à mort pour protéger leur territoire, ou les jeunes, essayer de subtiliser le territoire de leur père.

Note importante: Les couples homosexuels sont monnaie courante, surtout dans le cas de 2 femelles. La reproduction n’est pas obligatoire pour le bien-être de l’oiseau.

 

SANTÉ ET MALADIES

Outre les blessures reliées aux batailles, et les infections reliées au manque d’hygiène ou au surpeuplement, la rieuse est très robuste et résistante. Elles n’ont pas besoin d’antibiotiques à titre préventif.

EN CAS DE MALADIES, RIEN NE REMPLACE LE DIAGNOSTIQUE D’UN VÉTÉRINAIRE AVIAIRE.

Elles sont sujettes aux mêmes maladies/infections/virus que les autres colombidés.

 

Liste exhaustive

Maladies virales: Paramyxovirose (maladie de Newcasttle ou peste aviaire), variole, diphtérie, coryza, adénovirose (transmissible aux chiens).

Maladies bactériennes: Paratyphus (Salmonellose) (transmissible à l’homme).

Maladies parasitaires internes: Aspergillose (tuberculose) (transmissible à l’homme et réciproquement), Candidose (muguet), Coccidiose, Trichomonose, Ornithose (Psittacose) (Transmissible à l’homme et mortelle)

Vers parasitaires: Ascaris, Capillaires

Maladies parasitaires externes:

Acariens: Acariose des barbes et/ou des tuyaux, Gale déplumante, Gale des pattes (assez rare), Poux rouges, Pou du pigeon.

Insectes (entre autres): Les diptères, les coléoptères (ténébrion et le demestre), les phtiraptères, les hémiptères, les aphaniptères et la tique du pigeon.

Autres affections: Intoxications (assez rares, causées par plantes toxiques ou surdosages médicamenteux), plaies, pattes ou ailes cassées, carences, déviations du bréchet, picage (séparer les pigeonneaux se faisant déplumer par leurs parents), la goutte, l’aérophagie (assez rare), cou gonflé (rupture d’un sac aérien).

Maladies pouvant toucher l’éleveur ou le propriétaire: Affection pulmonaire provoquée par l’exposition prolongée et répétée à des substances antigènes produites par le colombidé (ou n’importe quel autre type d’oiseau) présentes dans les fientes et les poussières de plumes. Le nombre d’oiseau ne change pas la probabilité de contracter cette maladie: Une personne y est à risque ou n’y est pas. Les symptômes se déclenchent de 6 à 8h après l’exposition à l’oiseau, et sont proches de ceux d’une grippe (toux sèche, essoufflement, fièvre, maux de tête, frisson, douleurs musculaires). Le seul et unique traitement existant est de ne plus avoir de contact avec les oiseaux…

 

Par Vanoff

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