Mon Voyage dans le Monde Aviaire

Je fais partie du monde aviaire depuis les années 90, même si mes premières perruches sont arrivées dans les années 80. À cette époque, à moins que vous ayez eu la chance de rencontrer un autre passionné des oiseaux, vous étiez souvent seul avec votre passion. Les seules informations disponibles étaient dans des livres de bibliothèques ou des manuels en vente dans les animaleries.

La Découverte de Forums et Groupes Aviaires

À la fin des années 90, j’ai découvert l’existence de forums en ligne et de groupes aviaires tels que le CAOM et l’AEOM. Au départ, mon revenu d’étudiante ne me permettait pas de devenir membre. Ce n’est que quelques années plus tard que je me suis réellement plongée dans cet univers. J’ai trouvé quelques forums et noué de solides amitiés. C’était incroyable de découvrir qu’il y avait d’autres personnes comme moi. Progressivement, plusieurs des associations ont disparu et les forums ont laissé place aux groupes Facebook.

L’Organisation du Festival Avec Deux Ailes

Dans les années 2015-2016-2017, j’organisais le Festival Avec Deux Ailes, un événement célébrant la passion pour les oiseaux et leur bien-être. Destiné aux amateurs et aux professionnels du milieu aviaire, le festival proposait des conférences, des ateliers interactifs et des expositions, permettant aux participants d’échanger des idées, d’apprendre d’experts et de découvrir de nouveaux produits. C’était une belle occasion de rencontrer d’autres passionnés, d’élargir ses connaissances et de partager son amour pour nos amis à plumes.

L’Importance des Soins aux Oiseaux

Une des premières choses que j’ai remarquées au fil de mes expériences, c’est que ces gens prenaient les soins aux oiseaux très au sérieux. Avoir un oiseau était pour eux un privilège, pas un droit. Si quelqu’un adoptait une attitude trop détendue envers le soin de son oiseau, il était rapidement ramené à l’ordre, parfois durement. Bien que j’appréciais leur rigueur, je trouvais les méthodes un peu injustes. Ces personnes avaient besoin d’aide, et les repousser avec condescendance ne servait à rien. L’oiseau, au final, en payait le prix.

Les Défis de la Communauté

L’expérience des anciens était inestimable, mais les sarcasmes et les commentaires rabaissants envers les nouveaux venus rendaient parfois l’atmosphère tendue. Souvent, ceux qui étaient des novices étaient considérés comme des idiots.

J’ai rejoint la communauté aviaire pour partager ma passion. Après des années de solitude, j’étais prête à partager des histoires, des idées et des stratégies avec d’autres passionnés.

Les Catégories de Propriétaires d’Oiseaux

Au fil des ans, j’ai constaté que la communauté aviaire se divise en trois catégories. À un moment ou un autre, j’ai fait partie de chacune d’elles.

1. Les Nouveaux Propriétaires : Constitués des nouveaux propriétaires, qui absorbent chaque information comme une éponge. Chaque nouvelle découverte est un trésor, et leur enthousiasme les propulse dans une nouvelle aventure.
2. Les Propriétaires Expérimentés : Ceux qui continuent d’apprendre mais ressentent aussi le besoin de partager leurs connaissances. Ils se tournent vers Facebook, découvrant une communauté bien plus vaste.
3. Les Propriétaires de Longue Date : Représentant ceux qui combinent ce qu’ils ont appris avec leur propre expérience. Ils savent qu’un manque de prudence ou trop de prudence peut parfois nuire à la qualité de vie de leur oiseau, et ils apprennent à équilibrer les choses.

Éviter les Conflits dans la Communauté

Malheureusement, ces différentes catégories ne se mélangent pas toujours bien, et des débats passionnés peuvent éclater. Les propriétaires plus expérimentés, qui veillent rigoureusement au bien-être des oiseaux, peuvent se montrer inflexibles. Ceux qui ont plus d’expérience savent que certaines pratiques, bien que sûres dans leur environnement, peuvent paraître risquées aux autres. Ces deux visions s’affrontent souvent, tandis que les nouveaux propriétaires continuent d’apprendre et de poser des questions.

Pour éviter les conflits dans la communauté aviaire, il est utile de reconnaître à quelle catégorie vous appartenez et de faire preuve de bienveillance envers les autres. Ceux qui possèdent plus d’expérience doivent livrer leurs messages sans agressivité, pour ne pas effrayer les nouveaux venus. Ceux qui ont une longue expérience doivent partager leurs connaissances tout en restant ouverts aux discussions, et les nouveaux venus doivent continuer à poser des questions et à profiter pleinement de la vie avec leurs oiseaux.

Sous toutes ses formes, le chocolat est un aliment à proscrire du régime de votre oiseau.   Ne donnez pas de chocolat à vos oiseaux même s’ils vous le réclament. Vous leur donneriez du poison.

Pourquoi le chocolat est toxique?

C’est à cause de la théobromine, une molécule contenue dans le cacao que contient le chocolat. Pour les humains, la théobromine est sans danger car notre organisme parvient à la dégrader avant qu’elle ne s’accumule et ne devienne toxique.  De plus, vu le faible poids d’un oiseau, la dose toxique est très rapidement atteinte.

Que faire si votre oiseau a consommé du chocolat?

Consultez au plus tôt votre vétérinaire.  Si vous avez en votre possession le produit absorbé, prenez-le avec vous et montrez-le à votre vétérinaire.  Si ce n’est pas le cas, notez précisément le début des symptômes et leur évolution.  Rappelez-vous que c’est de la rapidité d’intervention que dépend la survie de votre oiseau.

La prévention pour éviter les soucis.

Plusieurs petits gestes peuvent être faits au quotidien pour prévenir l’intoxication :

• Lors des fêtes, restez vigilant et avisez vos invités et leurs enfants de ne pas donner du chocolat à votre oiseau.
• Expliquez à ceux qui partagent votre demeure pourquoi il ne faut pas donner du chocolat à votre animal.
• Votre oiseau ne doit pas avoir accès à des décorations en chocolat ou à des chocolats oubliés lors de la chasse aux cocos de Pâques.
• Rangez le chocolat dans un endroit que votre oiseau ne pourra ouvrir.
• Essayez de manger du chocolat hors de la vue de votre oiseau.
• Ne donnez pas de chocolat comme récompense, optez pour une gâterie sécuritaire.

Joyeuses Pâques!

Isabelle, Avec deux ailes